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Critiques
Entre autres :

Cette année 2014, tout au long du mois de mai, Evy a exposé dans les salons du Grand Hôtel, sur les bords du canal, à Sète.

Deux thèmes y étaient évoqués.

Au premier étage, le long de la coursive sous la grande verrière Art Nouveau, on y retrouvait son écriture façon « all over » sur une série de toiles à l’acrylique, prises entre deux plaques transparentes, évoquant sa préoccupation récurrente des problèmes environnementaux.

Dans les salons du rez-de-chaussée, des lavis aux couleurs contrastées figuraient des corps de femmes aux attitudes alanguies, nous rappelant que l’artiste explore aussi avec puissance le corps en mouvement.

L’Exposition est à présent visible sur RV, au Musée-Evy à Frontignan.

C. Rouffiac (P.)

 

Dans le cadre de la rencontre mensuelle du groupe Musc'art, le jeudi 7 août 2014 à Frontignan-Plage, la plasticienne Evy a présenté chez elle, une rétrospective du travail de toute une vie.

Point d'orgue ... ou point final. Gageons que cette petite femme pleine d’énergie, incroyablement prolifique et généreuse ne s’en tiendra pas là. On a peine à croire qu’elle ne continuera pas à explorer les arts plastiques - à travers lesquels sa préoccupation majeure a été l’écologie. Elle n’a eu de cesse de nous interpeller sur l’urgence des problèmes environnementaux : Fontaine à eau, grands formats accueillant de larges coulures noires « all-oversisées », mannequins enveloppés de draps sombres, silhouettes de moines torturés par les problèmes de la planète bleue - et les arts appliqués, dans des domaines aussi diversifiés que ceux de la mode, de la décoration et même de l'architecture. Alors Evy, sans doute à une prochaine fois pour une nouvelle exposition …

C. Rouffiac (P.)


2014.05.06


< Le Monde ...une poubelle, la misère ! > est cette année,
le titre de l’exposition de la plasticienne Evy.

Avec le < Grand Hôtel > de Sète au bord du canal comme écrin, elle a accroché sur

les cimaises de ce beau lieu patrimonial (19e), 23 œuvres à travers lesquelles elle

< crie > sa permanente préoccupation pour la Planète Bleue, en danger.

Organisée par la Fondation < ID of Arts >, cette nouvelle exposition marque,

comme l'exprime  Evy, < son retour à la vie > après le grand vide laissé par le

décès de son mari. La thématique générale, < Mouvements et Projection de sa

vision sur la matière > sublime ici de façon magistrale, la souffrance du deuil,

de la solitude et des questions environnementales.


C. Rouffiac -- Critique d'Art

Exposition tout le mois de mai à la Galerie Quai 17 au Grand Hôtel de Sète. Vernissage le 6 mai à 19 H.

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 Entre autres :


Il arrive souvent que les artistes attirent l’attention du monde sur des faits de société. Dans ce cas-là, leurs œuvres sont le reflet d’une question, d’une interrogation ou des conséquences de la civilisation d’une époque. Donc elles poussent un cri d’alarme.

 

C’est exactement la direction, je dirais même le combat entrepris par  EVY GRANDRIE, lorsqu’elle nous met en garde sur le développement de plus en plus important de la pollution de l’eau : L’EAU EST LA SOURCE DE VIE POUR LA VÉGÉTATION, LES ANIMAUX, LES HUMAINS. Tout risque de basculer si nous ne sommes pas attentifs. EVY GRANDRIE, sensibilisée par cet important problème, développe ce sujet par la réalisation de sculptures murales ou simplement posées sur le sol où elle matérialise l’eau à l’aide de polypropylène. Elle chauffe ce matériau incolore afin de lui faire épouser les formes qu’elle désire.
                                                                                     " Ressac "

 

L’effet en est surprenant de réalisme au point que l’on ne peut affirmer que ces œuvres sont abstraites, ce que l’on croit percevoir pourtant au premier regard. L’artiste, à la suite de recherches s’exprime dans la plus parfaite figuration en joignant à cette matière de base du tissu, du sable, du métal, de la peinture, etc…

 

Chaque œuvre émet, par sa construction et sous le scintillement à la lumière qui la fait vivre, un message angoissant avec la particularité de représenter toutes les agressions que notre monde industriel porte à cette bien jolis insaisissable dame si limpide, si fluide toujours prête à se rendre utile, au point que EVY GRANDRIE lui fait verser des larmes de sang. Ses habitants, les plantes se meurent ou encore les poissons se trouvent presque en surface afin d’y cueillir l’air devenu introuvable dans leur élément naturel. EVY GRANDRIE souffre de toute son âme, emploie avec générosité son énergie afin de nous sensibiliser sur cette catastrophe qu’elle nous prédit si rien n’est mis en vigueur pour réparer tous les dommages que nous lui causons. Elle utilise un langage qui sort tout droit d’un cœur simple dépourvu de tout artifice superflu, ne conservant que l’essentiel afin d’être certaine que nous la comprenions bien.

 

Voilà une œuvre qui devrait s’intégrer parfaitement à nos préoccupations quotidiennes, les habiter, afin de nous rappeler à tout moment de veiller à ne pas amplifier l’action destructrice de notre source d’existence. C’est ce que tente de nous « Gueuler », EVY GRANDRIE : « Attention, bon sang ! L’eau est le miroir du soleil, des étoiles, du ciel, mais aussi de notre Terre, une richesse que nous ne devons surtout pas troubler afin qu’elle continue à jaillir, ses éclats arrosant longtemps les semences de la vie ».

  " Pollution "

 
EVY GRANDRIE possède une œuvre considérable autant figurative qu’abstraite où les matériaux usuels, parfois récupérés des chutes de l’industrie ou simplement de résidus ménagers qui trop souvent encombrent les poubelles et les décharges ou encore polluent l’atmosphère, occupent une grande place en s’intégrant à son graphisme. Elle nous prouve ainsi que ce que l’homme a créé est toujours utilisable et, de plus, peut devenir une œuvre d’art, lorsqu’un artiste de talent sait le mettre en scène pour une seconde vie qui a toutes les chances d’être bien plus longue que la première.

C.GRENTE      Critique d’Art  -  Poète  (1991)

 

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Tout artiste se devrait de méditer l’aphorisme de Jean Cocteau : « Ce que les autres te reprochent, c’est toi, cultive-le ». Car l’artiste ne doit écouter que lui-même, que ce que sa conscience de créatif lui dicte. Tant pis pour le regard de l’autre, ce frère humain à l’écoute duquel il ne faut pas être, en matière d’art.

 

La démarche de la plasticienne Evy, est comme elle le dit elle-même, « instinctive, impulsive et viscérale ». Taraudée par les problèmes environnementaux et en particulier celui de la pureté de l’eau, elle n’a de cesse depuis 1982 d’interpeller par le biais de l’art, notre conscience sur l’urgence d’agir pour sauver notre planète de la catastrophe vers laquelle elle va inexorablement. Un projet d’exposition au siège de la Compagnie Générale des Eaux à Neuilly, voit le jour en 1996, annulée en dernière minute par peur du propos trop engrangé de l’artiste.

 
 
" N° 1623 "
 

Depuis quelques années, Evy a sa propre galerie à Frontignan et elle ouvre régulièrement ses portes pour montrer que sa lutte pour la planète continue. Elle a d’ailleurs été largement encouragée dans ce sens par le mécénat industriel d’entreprises qui lui ont fourni des matériaux nécessaires à la réalisation de sculptures et installations sur le thème de l’eau. Dernièrement, elle utilise des matériaux plus organiques pour exprimer sa nouvelle démarche, qu’elle nomme « fangérisme ». Des draps de couleur grise évoquent un univers bouché, envahi par les pollutions matérialisés par des coulures de différentes couleurs à la manière de Jackson Pollock, selon la technique du « all-over ».

     C.ROUFFIAC     Critique d’Art  (2007)

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** L’histoire d’eau d’Evy Grandrie **
 

L’artiste est …à la poursuite … de l’exécution … Eau …Nous avons l’impression que tout flotte … que l’œuvre travaillée … acquiert une perspective plus aquatique et une grande légèreté.

Isaac ORTIZAR   Critique d’Art  (1991)

 

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Evy GRANDRIE, artiste passionnément responsable

 

Originaire d’une région à cheval sur la Bretagne et la Basse-Normandie et désormais frontignanaise, Evy Grandrie offre une biographie d’une grande et remarquable diversité, et d’une richesse rarement atteinte.

Peintre, critique d’art, responsables d’expositions particulières d’artistes, inventeur de matière à base de sable et même de style artistique, décoratrice, sculpteur sur le thème de l’eau, créatrice de la « Fontaine Evy », sans compter ses préoccupations architecturales, Evy est une artiste multi- polyvalente, un tourbillon de pensée créatrice qui a installé dans le quartier de la Bergerie son propre Musée- Galerie, et ce sous la présidence de l’Inspecteur Général du Ministère de la Culture, Monsieur Jean de Bengy.

Après avoir exposé à travers le monde, en Allemagne, Autriche, au Burkina- Faso, au Canada, au Japon, au Chili, en Italie et bien sûr en France, cette initiative qui ne peut faire qu’honneur à la ville de Frontignan, impose le respect pour sa discrétion et l’absence de publicité qui en est faite, la galerie n’étant ouverte que sur rendez-vous.

                                                                                                                                               
  " Colère de l'eau vive "

 
La journée portes ouvertes du Musée- Galerie qui a été proposée dernièrement au Mas Evy par un beau week-end de juillet, avait pour thème : « Un cri pour l’homme ».

Là , l’artiste guide nos pas et petit à petit, nous captons son message énergique, visionnaire, humain, en forme de cri du cœur déchirant, le cri d’une terrestre qui a mal à la Terre.

 

Déjà, en 1996, Evy s’adresse tout bonnement à Jacques Chirac, dans une lettre- manifeste d’un haut civisme : « …La terre est malade, la planète est envahie….La pollution est ingurgitée par tout ce qui vit, eau, plantes, animaux, hommes, … », lettre à laquelle le président a répondu qu’ « il va apporter une attention à votre plaidoyer pour la planète ».

Evy laisse deviner son mal planétaire à travers divers ouvrages, autant d’épées de Damoclès au-dessus de nos têtes. Les titres en disent long sur les intentions de l’artiste : « Détresse », « SAMU », « Arômes terriens », « Rés- urgences », « Lit- quiddité », « Asphyxie »….

 

D’entrée, une œuvre monumentale en résine capte les perles d’eau qui un jour deviendront de sang si on blesse et continue à salir la planète bleue.

Puis à l’intérieur, les tableaux constituent des collages qui laissent peu de place à la rêverie. L’air est gris, le tunnel des âmes mortes se remplit, la pollution gagne du terrain dans un monde qui n’en peut mais, violenté qu’il est par toutes sortes d’agressions.

Arrive « « la fontaine Evy », projet grandiose qui lui tient à cœur et qui attend preneur. Œuvre sculpturale de 300m sur 300 et de 20 m de hauteur, c’est sa « révolution », son hommage à l’Eau, source de vie.

Les œuvres d’Evy sont traversées de jets rouges pourpres ou d’autres, enfumées de noir.

Le geste artistique veut alors stopper cette douleur aiguë ressentie devant cette désertification inéluctable de ce monde de plus en plus aliéné. Alors, les individus écrasés, aveuglés, perdus, à terre ou cherchant désespérément l’air pur, donnent dans une expressivité et une dramatisation très évocatrices.

Cette galerie- encore une fois par trop méconnue à Frontignan- est le temple d’une vraie voix, d’une vraie prise de conscience, constante et fertile. Le redoutable talent de cette artiste complexe, à la façon de penser très ouverte et à la foi inébranlable, devrait la projeter au devant de la scène publique, éveiller l’intérêt des promoteurs de la culture de la ville de Frontignan et des animateurs de la vie touristique afin que les touristes français et étrangers ne « bronzent pas idiots » sur la plage toute proche.

Faudrait-il encore un argument pour nous convaincre de rejoindre cette « femme – héraut » d’un probable Déluge, conséquence du mépris porté à la dégradation de la planète que les paroles de cette « femme engagée » qu’elle reconnaît être, lors de l’inauguration de son exposition, nous montrent que « l’on peut communiquer à travers l’Art….alerter par la création….et travailler sur les thèmes de l’Eau et de la Pollution ».

Tout ceci pour nous inciter « à mener des actions très positives en urgence, car nous sommes tous responsables ». Les styles qu’elle a inventés, comme le « Evy- jirn et le « fangérisme » rappellent d’ailleurs ces souillures envahissantes qui nous mènent à l’asphyxie.

 
                                        " Les torrents et leurs pollutions de nos jours "

Evy Grandrie crée une thérapie de l’individu, une mise en harmonie et en relation avec lui-même, avec ses semblables et l’Univers. Elle déclenche des idées solidaires et les véhicule « pour faire quelque chose ». Son pouvoir de conviction est stimulant et exemplaire. Son cri d’indignation intime est une émotion moderne, un appel de reconquête d’un Paradis terrestre perdu.

Quelqu’un disait que « la lucidité est la souffrance la plus proche du soleil ».

 

Evy est alors très proche de notre astre lumineux. Car en matière de lucidité et de souffrance, en plus du talent, elle se pose là !

 Angéla Nache Mamier, Poète-Écrivain (2007)

 
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La plasticienne Evy  présente ses œuvres récentes, notamment une installation réalisée à partir de matériaux organiques pour exprimer le « fangérisme », sa démarche.

Des œuvres plus anciennes réapparaissent, rétrospective d’études faites aux Beaux-Arts de Rennes et de Caen, enrichies des deux de ses dernières créations sur support en porcelaine, contraste délibéré entre un figuratif statique et un dynamisme créé par le corps en mouvement, thème qu’elle avait développé autrefois à Dives-sur-Mer avec Roger Eskenazi.

C.ROUFFIAC     Critique d’Art  (2008)
 
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Evy et les poètes 
En 2008 nous la découvrons lisant " Elytres de sang " du recueil "Celebratio" en compagnie de Angéla Nache Mamier, son auteur.
Voir :
 
+ Bravo à une grande dame !
 
Dans sa galerie, Evy Grandrie présente un foisonnement de tableaux dans une palette de couleurs et de formes variées. C'est l'oeuvre d'une vie militante, et toujours engagée, dans un combat pour l'environnement, cet environnement que nous peuplons et que nous polluons. Dans ce mas à quelques pas de la Méditerranée - qui semble toujours si bleue à nos yeux - sont également représentées quelques oeuvres monumentales, que l'auteur met en valeur selon une perspective bien déterminée. Il y a là une unité, un écho entre ces tableaux qui parfois semblent se répondre, c'est un parcours très bien orchestré qui peut mener à une prise de conscience pour celui qui veut... L'accueil est très chaleureux. Bravo Evy !
 
Commentaire paru sur - agonia.fr - écrit par l'écrivain - Nicole Pottier responsable du site international Agonia.fr et Transcriptio   [14 février 2009]
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Officiel : le Musée-Galerie-Evy est ouvert.      P.AIME
 
Evy,  notre artiste frontignanaise de la plage, aime bien les curieux concours de circonstances. Nous aussi, surtout quand à l'ouverture officielle de son " Musée-Galerie " de l'Impasse des Plaisanciers, ce samedi après-midi, nous avons été frappés par la présence de ces ' moines ', priant pour la sauvegarde de la terre, elle-même présente au centre du jardin de l'artiste.
 

 
 Et jouons sur les mots : cette journée était * capitale pour la démarche d'Evy. Mais " Des Moines ", n'est-elle pas aussi ...capitale ? De l'état de l'Iowa ? Et pourquoi Des Moines est-elle connue aux U.S.A. ? Eh bien, pour ses musées ! Curieux, non ? Même si le contenu de cette partie inédite de l'exposition d'Evy, n'avait qu'un lointain rapport avec l'Amérique...
 

 
La France, au milieu du tourment terrestre   
 
C'est alors en fin d'après-midi qu'Evy a procédé solennellement à la pose officielle de la plaque " Musée-Galerie-Evy " sur son mur extérieur afin de rendre enfin visible sa présence et son désir d'ouvrir au public son Musée-Galerie où elle concentre son oeuvre d'artiste. Et cette petite cérémonie a eu lieu en présence d'un bon groupe d'amis artistes, de membres de sa famille, du parrain et de la marraine de la plaque, Bruno, le gendre d'Evy et Christelle, sa belle-fille et de M. Michel Sala, délégué au patrimopine et au muscat de la ville.
 
 
Bruno Labouret, le parrain, et....
 
Après le suspense du pistolet à colle et du joint final, il ne restait plus qu'à poser pour la postérité devant cette nouvelle oeuvre annonciatrice d'une heureuse prolongation de la vie artistique d'Evy et de la ville de Frontignan qui connaît avec cette galerie, un deuxième point d'animation artistique - après l'Espace Bresson, d'ailleurs présent samedi - nous le verrons encore le mois d'août prochain.
 
                                 
Christelle Grandrie, la marraine de la plaque
 
La fraîcheur du soir venue, il fallait la douce chaleur de la Galerie intérieure pour écouter le discours d'inauguration d'Evy. Après un bref historique de son parcours d'exposante à Frontignan depuis  2003, Evy a de nouveau souligné " ce cri d'alarme " qu'elle veut lancer quand elle voit " la planète se dégrader " et " l'hmanité s'enfoncer " alors que " la responsabilité de l'Homme est gravement engagée ". " Il faut donc réagir ", a-t-elle poursuivi, en espérant que viendra l'avènement " d'une autre ouverture d'esprit et d'une mutation harmonieuse ". D' où le thème absolument prégnant de son oeuvre actuelle, visible actuellement et lors des trois prochains jours d'ateliers portes ouvertes " Art Way " des 9, 10 et 11 août prochain à Frontignan, où Evy promet encore des oeuvres inédites en son Musée, accompagnée qu'elle sera, comme en d'autres endroits, d'artistes invités, de poètes et d'écrivains frontignanais ou extérieurs.
 
 
M. Sala, au nom du maire...
 
M. Sala ne pouvait qu'applaudir à cette initiative, " qui ne peut que faire rayonner le nom de la ville de Frontignan ", a-t-il dit, avant d'assurer que la mairie ne lésinera pas sur les efforts de promontion de cette initiative artistique. En tant que " délégué au muscat ", M. Sala a alors invité l'assistance à " baptiser " la plaque....au muscat
 
 
Impasse des Plaisanciers : c'est là
 
MIDI LIBRE
 
 
C.ROUFFIAC     Critique d’Art  (2009)
 
Six ans après l'ouverture au public de sa galerie personnelle à Frontignan dans une aile de son mas, la plasticienne Evy vient d'inaugurer une plaque au graphisme coloré bleu et rose, indiquant le " Musée Evy "
 
Par un bel après-midi glacé du mois de mars 2009 , entourée de ses amis, familiers et visiteurs venus pour l'occasion, elle a ponctué l'évènement d'un discours au cours duquel elle a rappelé la thématique récurrente de ses précédentes expositions. Elle n'a eu de cesse ces dernières années de pousser un Cri d'Alarme -comme s'intitule l'une de ses installations - sur la dégradation galopante de notre planète par la pollution.
 
Dans le jardin du mas, Cinq silhouettes de moines - allégories du Tourment Mondial que la terre traverse - sont enveloppés dans des tissus froissés de couleur sombre aux coulures polychromes - son écriturze < fangériste > dorénavant reconnaissable.
 
Plus près de nous, une France toute rouge - couleur qui symbolise le danger maintenant à nos portes - émerge d'une boule-terre, enveloppée par ce même tissu < all overé >.
 
A travers cette exposition, l'artiste souligne la préoccupation grandissante de l'humanité tout entière pour les questions environnementales - < portée par le vent de la mondialisation > - à l'attitude désormais responsabilisée.
 
C.ROUFFIAC  (P.)   Critique d’Art  (2009)
 
      Festival  Passage @ l'Art - 2010  
              
C.ROUFFIAC  (P.)   Critique d'Art 
 
Les 6, 7 et 8 août derniers, dans le cadre du Festival " Passage @ l'Art " de Frontignan, la plasticienne Evy a rouvert au public les portes de sa Galerie-Musée, impasse des Plaisanciers à Frontignan-Plage.
 
Cette année, une rétrospective de la plupart de ses oeuvres, avec pour thématique principale, l'urgence des questions environnementales, posée dès l'abord en passant la porte du mas, avec " Perles d'Eau"..., sculpture monumentale en plexiglass, évoquant clairement le problème de la rareté de l'eau ou avec " Tourment Mondial ", des moines enveloppés de leur bure " fangériste " sur laquelle on retrouve un graphisme à la Pollock - l'écriture désormais récurrente d'Evy - voisinent avec une terre éclaboussée d'un rouge sang...
 
Un autre aspect, vu les années antérieures, celui du corps en mouvement, à travers ses nus ou encore ses mannequins topless enroulés dans des drapés sobres, simulant un patinage emprunt de mode - " Skating on Once ".
 
Hommage le 7 août, à 17H : en compagnie de son fils Olivier Grandrie, écrivain et conférencier, Evy a présenté le livre de poésies et d'aphorismes de Clalex alias Claude Grandrie, son époux, disparu en septembre dernier.   
 
C. Rouffiac (P.) août 2010